mardi 16 février 2010

Achat local : le débat se pointe au Québec

P. Desrochers surfe sur la vague des critiques du food miles avec un nouveau rapport publié chez nos très sympathiques chercheurs objectifs de l'Institut économique de Montréal. Rien de nouveau dans ce rapport qui est une synthèse de ce qui s'est publié comme études de cycle de vie en Angleterre et en Nouvelle-Zélande. La moindre des choses, tant qu'à lancer un pavé dans la marre, aurait été de chercher des données empiriques sur le Québec.

Écoutez le débat Pierre Desrochers/Sidney Ribaux à Desautels

La critique du food miles n'est pas nouvelle. Si le local se définit que par la distance, les critiques en termes d'émission de GES sont valables. Par contre :

1. Le local est une des stratégies vers la durabiltié, pas la fin. Comme le commerce équitbale, l'agriculture bio, etc sont aussi d'autres stratégies.

2. Les méthodes de production sont super importantes à prendre en compte. Voir l'étude de GRAIN et Via campesina qui montre que l'agriculture paysanne permet de réduire les émissions, grâce à la protection des sols, moins d'emballage, etc (voir tableau synthèse p. 18).

3. Ce n'est pas toute les formes de local qui sont bénéfiques. Le local n'est qu'une échelle de mise en marché et ça peut être individuel, collectif, de produits bio, de produits OGM, de méga producteurs, etc.

4. . Un rapport sur le pic pétrolier peut venir chambouler les doutes sur la pertinence du local et du régional : le devoir

Il faut donc considérer l'agenda derrière les initiatives locales. Un schéma d'Équiterre (cliquez sur l'image pour mieux la voir).

suivez les suites du débat jeudi le 18 février à 16h30 à l'Université de Montréal

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Rechercher dans ce blog