mercredi 30 décembre 2009

commerce équitable : un peu d'humour

En ces temps de réjouissance, un peu d'humour involontaire

Une veille chronique du Québécois libre sur le commerce équitable. Quoiqu'un peu datée (2004), elle est encore plus drôle avec l'âge, comme un grand crû.

Un extrait :

«Le "commerce équitable", on l’aura compris, est un cheval de Troie du socialisme. Acheter les produits dudit commerce est un engagement politique dont les motivations idéologiques sont par nature contraires au commerce libre.»

Un souhait pour 2010 : ne changez surtout pas!

vendredi 25 décembre 2009

L'économie solidaire du web

Ce n'est pas directement lié à la souveraineté alimentaire, mais c'est d'une importance certaine lorsqu'on parle de modèles économiques qui organisent la production et l'innovation. Le web et son mouvement de freeware/open source est probablement le meilleur exemple que l'innovation peut s'organiser différemment du modèle corporatif et les échanges se faire sur d'autres bases

La nouvelle Charter for innovation, creativity and access to knowledge



Peut-on faire des parallèles avec les luttes pour la diversité génétique et la protection des semences, par exemple?

jeudi 24 décembre 2009

Mosanto encore












Mosanto dénoncé pour ses pratiques commerciales par une enquête de l'AP

Le reportage de Radio-Canada

Le film Le monde selon Mosanto à revoir

dimanche 20 décembre 2009

Concentration au Québec

Des producteurs ont démarré une coalition contre le monopole syndical en agriculture au Québec, la Coalition pour la liberté d'association agricole du Québec (CLAAQ)

L'éternel débat en agriculture au Québec. Il serait par contre temps d'approcher les mesures de l'État comme la gestion de l'offre par la lorgnette de la concentration de la production et du pluralisme. Un premier exercice en ce genre a été le Rapport St-Pierre sur l'assurance de la stabilisation du revenu agricole (ASRA) avec les réactions qu'il a suscitées.

Un article de La Presse qui porte sur la concentration du secteur :
"Selon la dernière étude de Statistique Canada publiée hier, le Québec a perdu 1125 entreprises agricoles en 2008. Le nombre d'entreprises agricoles au Québec est passé de 25 390 à 24 265, une baisse de 4,4%. Et pourtant, les revenus et le bénéfice net des fermes québécoises sont tous deux en hausse de 12,7% durant la même période. «La tarte grossit, mais il y a de moins en moins d'entreprises. Les agriculteurs qui restent peuvent faire des économies d'échelle, ce qui explique la hausse des profits», résume Sylvain Charlebois, professeur en marketing et spécialiste de l'industrie alimentaire à l'Université de Regina, en Saskatchewan."

samedi 19 décembre 2009

Le contrôle des corporations de l'agroalimentaire


Pour reprendre le contrôle des systèmes alimentaires, il faut d'abord l'enlever des mains des corporations qui contrôlent les diverses étapes de la chaîne comme le souligne un rapport d'Action Aid UK. Multinational monitor et Corpwatch sont deux sites qui surveillent les activités de ces firmes.

Vaste sujet sur lequel il faut revenir continuellement. Des éléments d'introduction d'abord :

Le contrôle du commerce selon un économiste de la Banque Mondiale

Un livre de Jacquiau sur la concentration dans la distribution alimentaire, Les coulisses de la grande distribution, et un texte d'Alternatives

La problématique de Mosanto et des OGM

et un contrôle dans le secteur des semences :

(ETC Group) Voici les chiffres d'affaires, en millions de dollars, des 10 plus grandes multinationales de la semence au monde en 2006:

1. Monsanto (US) $4,028
2. Dupont (US) $2,781
3. Syngenta (Switzerland) $1,743
4. Groupe Limagrain (France) $1,035
5. Land O' Lakes (US) $756
6. KWS AG (Germany) $615
7. Bayer Crop Science (Germany) $430
8. Delta & Pine Land (US) (acquisition en cours par Monsanto ) $418
9. Sakata (Japan) $401
10. DLF-Trifolium (Denmark) $352

Selon les chiffres d'affaires de l'année 2006, les 10 plus grandes multinationales de la semence contrôlent 55 % du marché de la semence planétaire.

vendredi 18 décembre 2009

Commerce, écolabels et durabilité

La souveraineté alimentaire n'est pas opposée au commerce, mais celui-ci doit être juste et durable. Transformer le commerce de cette façon peut se faire par une exception agricole dans les accords commerciaux ou des initiatives citoyennes comme le commerce équitable.

Du commerce équitable labellisé FLO-Cert, on est passé aujourd'hui à une multiplication de labels dits durables, transparents ou responsables. Quelques ressources pour s'y retrouver :

Un site de ressources sur le commerce équitable

Un projet de recension des eco-labels, un travail monumental

Un guide de l'association de Greener choices

Un portail en construction de la CNUCED

Un document de la Plate-forme française de commerce équitable

Un guide de la Tropical commodity coalition pour le café

Un projet d'études d'impacts transversales des diverses filières dites durables, COSA

Un guide belge pour nos amis européens

et un site sur la responsabilité sociale des entreprises dans l'ouest du pays


Copenhague : agriculture et changements climatiques



Quel rôle pour l'agriculture dans le contrôle du climat dans le contexte de la fin des négociations à Copenhague.

GRAIN et la Via Campesina répondent que c'est un élément crucial dans un document :

La terre au secours de la Terre : l’importance des sols face à la crise climatique

Ce message a été relayé le 15 décembre dans une journée de mobilisation

La FAO le réalise aussi

Et la problématique se manifeste chez nous comme le souligne Nature Québec

jeudi 17 décembre 2009

La question de la propriété de la terre



Un des élément central du débat sur la souveraineté alimentaire, la propriété de la terre

Du phénomène de l'achat massif de terres agricoles par des investisseurs en Afrique et ailleurs

à des solutions possibles déployées en France?

en passant par la manifestation de la problématique chez nous

Ça amène certains à parler du droit à la terre comme condition première au respect du droit à l'alimentation

Systèmes alimentaires locaux : des ressources

Quelques documents incontournables pour le Canada sur les circuits courts. Pour un état de la question.

Un rapport de Chinnakonda et Telford de 2007

Une recension de Canadian co-operatives association

Une revue de littérature d'Équiterre et du CTPL

Bonne lecture

lundi 14 décembre 2009

L'achat local encore....

Les débats sur l'achat local d'aliments et le bio continuent de plus belle.

Tandis qu'Oxfam propose le fair miles plutôt que le food miles, 2 articles du quotidien La presse d'aujourd'hui donne un aperçu du débat :

Tempête dans l'assiette bio

Les légumes écolos ne sont pas ceux que vous croyez


dimanche 13 décembre 2009

Débat sur l'achat local













Une émission de la semaine verte de RC sur l'achat local : http://www.radio-canada.ca/emissions/la_semaine_verte/2009-2010/

Une section de l'émission avec Pierre Desrochers de UofT, auteur de Yes we have no bananas.

L'achat local est au cœur de nombreux débats actuels, surtout dans sa version minimaliste du Food miles et autres mesures de type Carbon footprint tel qu'utilisé par la chaîne TESCO en Angleterre.

C'est l'achat local comme composante de la reconstitution des systèmes alimentaires locaux qui est pertinent dans une optique de souveraineté alimentaire.

Un colloque en octobre 2010 sur le sujet en Italie

vendredi 11 décembre 2009

Un nouveau rapport d'Oxfam (en anglais seulement)


Rapport à lire d'Oxfam International

Résumé :

Working with vulnerable farmers towards climate change adaptation and food security

Globally, 1.7 billion farmers are highly vulnerable to climate change impacts. The many who are already hungry are particularly vulnerable. World hunger currently stands at 1.02 billion people, its highest level ever. Yet scaling up localized ‘resilience’ successes offers hope for these farmers, while helping to address the climate problem.

New thinking to recognize vulnerable farmers as critical partners in delivering solutions is needed to increase their resilience and to enable them to help combat climate change.

Vulnerable farmers and pastoralists – including particularly vulnerable groups such as women – should be treated as key partners in the struggle against climate change.

Bold new public investment to the supporting institutions will be needed.

Key recommendations

  • Invest more and more wisely in agriculture to accomplish multiple goals. New public investments in agriculture emphasizing agro-ecological approaches are essential to improving food security; helping vulnerable farmers adapt to climate change; and mitigating climate change.
  • Commit to providing $150 bn in mitigation and adaptation funding across sectors above and beyond the 0.7 per cent of their budgets that donor nations have committed (but not necessarily delivered on) as Official Development Assistance (ODA).
  • Foster ‘people-centered resilience’ to help vulnerable small-scale farmers achieve food security and adapt to climate change.
  • Capture the vast potential of developing-country agriculture to deliver mitigation.
  • Target public investments to fill the gaps left by the private sector.
  • Address institutional constraints facing female farmers.

mercredi 9 décembre 2009

L'origine de la souveraineté alimentaire

Le concept de la souveraineté vient d'une critique de celui de sécurité alimentaire qui ne se soucie que des finalités, c'est-à-dire que les personnes aient accès à de la nourriture, peu importe d'où elle vient ou comment elle est produite. La souveraineté alimentaire représente un changement de paradigme introduit par la Via campesina au Sommet mondial de l'alimentation à Rome en 1996.

Ce réseau définit la souveraineté alimentaire comme :

"La souveraineté alimentaire désigne le DROIT des populations, de leurs États ou Unions à définir leur politique agricole et alimentaire, sans dumping vis à vis des pays tiers. La souveraineté alimentaire inclut :

* la priorité donnée à la production agricole locale pour nourrir la population, l’accès des paysan(ne)s et des sans-terre à la terre, à l’eau, aux semences, au crédit. D’où la nécessité de réformes agraires, de la lutte contre les OGM (organismes génétiquement modifiés) pour le libre accès aux semences, et de garder l’eau comme un bien public à répartir durablement.
* Le droit des paysan(e)s à produire des aliments et le droit des consommateurs à pouvoir décider ce qu’ils veulent consommer et qui et comment le produit.
* le droit des Etats à se protéger des importations agricoles et alimentaires à trop bas prix, des prix agricoles liés aux coûts de production : c’est possible à condition que les Etats ou Unions aient le droit de taxer les importations à trop bas prix, s’engagent pour une production paysanne durable et maîtrisent la production sur le marché intérieur pour éviter des excédents structurels.
* la participation des populations aux choix de politique agricole.
* la reconnaissance des droits des paysannes, qui jouent un rôle majeur dans la production agricole et l’alimentation" .


En route vers la souveraineté alimentaire

En guise d'introduction

La sous-alimentation au sud documentée



et l'obésité au nord parodiée

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